SensEtLien

Touchée dans ma chaire cette semaine j'ai mis du temps à prendre ce crayon... Trop de temps? Je ne crois pas. Ce n'est pas l'histoire d'une semaine ou de quelques mois. C'est l'histoire d'une LIBERTE, d'une vie, de plusieurs vies, et il faut que ça dure !

Il faudra arriver dans nos actes quotidiens à faire en sorte que l'éducation et l'exemple arrivent à réunir notre société et ses communautés qui sont, j'en suis sûre une vraie richesse, sans limites pour l'humain.

L'humain... je ne sais pas si je suis Charlie, combien de fois dans ma vie ai-je lu Charlie Hebdo ? Très peu. Mais là n'est pas le sujet de ce slogan qui est juste là pour réunir l'Humain. FRATERNITE

Et oui, je me sens profondément humaine. Qu'avons nous fait pour que la vie des hommes (quels qu'ils soient) perde sa valeur ? Pour que de shommes se donnent le droit de tuer ? Qui sont-ils ? En quoi croient- ils ?Aucun Dieu ne peut demander d'agir de la sorte. Seules la volonté de pouvoir et les passions humaines néfastes peuvent déclancher de telles barbaries.

Les pouvoirs agiront à leur manière mais il est à mon avis important de se sentir partie prenante.

De sentir que dans sa rue, son quartier, son bureau, sa maison, on a tous un rôle à jouer. Rôle à jouer contre les jugements, les préjugés, les idées reçues.

Rôle à jouer contre tant de pensées ancrées qui sont là, dans nos têtes, juste parcequ'elles y sont et pas forcément parcequ'on les cautionnent!

Tous un rôle à jouer, à chaque instant, dans chaque lieu, avec chaque personne. 

Et surtout un devoir de questionnement. Empêcher que de nouvelles idées reçues nous assaillent sans savoir d'où elles viennent et sans les avoir choisies!

Gardons notre esprit critique face aux pensées toutes faites.

Gardons notre confiance en la vie face à la peur que l'on essaie de nous transmettre.

Dans l'amour et la paix, jour après jour, continuons à construire ce monde multicolore pour faire naître l'arc en ciel... EGALITE

"Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrais jusqu'à la mort pour que vous ayiez le droit de le dire" Voltaire.